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Cette fiche reprend les grands axes de l'élevage du cochon d'inde. Elle n'est bien sûr, pas exhaustive.
Typologie des Cobayes:
Embranchement: Vertébrés
Classe: Mammifères
Ordre: Rodentia (rongeurs)
Famille: Caviidae
Genre: Cavia
Espèce: Aperea (sauvage) Porcellus (domestique)
On classe ensuite les cobayes selon les caractéristiques de leur fourrure: on trouve les races à poil lisse, à rosette ou angora (péruvien), et plusn précisément (car les standards évoluent) des rex, texel, couronné anglais et américain, satin ou encore shelty. Ensuite viennent les différentes robes et coloris tels tricolore, aguti, bringé, bicolore, roux, noir, blanc, crème.
On donne de nombreux noms au cochon d'inde: cobaye, cavia, chon ou chonchon.
Voici le squelette d'un cobaye standard.
Les pattes antérieurs possèdent quatre doigts, et les postérieures n'en ont que trois. Les clavicules du cobaye sont quasi atrophiées. Bien qu'on dénombre 6 vértèbres caudales (7 selon d'autres sources), on n'observe pas de queue. Sa morphologie générale et l'anatomie de ses pattes en fotn un intermédiaire entre les digitigrades (qui marchent sur les doigts) et les plantigrades (qui marche sur les paumes).
Les femelles possèdent un disque cartilagineux qui relie les deux os du pubis. Il reste flexible de 6 à 9 mois, mais tend à se rigidifier après cet âge, et pose parfois problème pour la mise bas, surtout si c'est une première.
Le cochon d'inde mesure en moyenne 22 à 23 cm pour une masse de 800 à 1000g. La morphologie des cobayes peu aller du fusiforme à des aspects plus trapus. Sa température corporelle est de 38,5°C.
Les cobayes sont des intestins sur pattes. Du fait de leur régime herbivore strict, leur intestin est très long (2 mètres 50), fragile, et la digestion se fait lentement, c'est pourquoi il a besoin d'une nourriture riche en fibre.
Le cobaye possède le même nombre de dents sur la machoire inférieure et supérieure. Sa formule dentaire est 1I 0C 1P 3M. Ses dents poussent en continue, il faut donc surveiller à ce qu'elles puissent s'user correctement pour éviter les malocclusions dentaires.
-La vue du cochon d'inde est basée plus sur les mouvements que sur la perception des reliefs (il a donc du mal à apprécier les hauteurs et peut tomber aisément d'une table). Son champ de vision est très large (340°) du fait de la position latérale de ses yeux. Il est capable de reconnaitres des couleurs comme le rouge, le jaune et le vert, ce qui est essentiel lorsqu'on doit reconnaitre les végétaux que l'on mange.
-L'ouïe est très bien développée chez le cochon d'inde, d'autant plus qu'ils communiquent en partie avec des sons. Leurs oreilles forment des pavillons grands ouverts, et leur canal auditif est court. Elles leurs permettent d'entendre des fréquences de 125 à 33 000Hz si ce n'est plus, c'est à dire des sons trois fois plus aigüs que ce que nous pourrions percevoir. C'est entre 500 et 8000Hz que le cobaye réagit le plus, c'est pourquoi il a peur de bruit, et n'aime pas tellement le silence non plus. Les bruits soudain peuvent faire paniquer le cobaye qui est un animal très sujet au stress et aux problèmes cardiaques.
-L'odorat est le second moyen de communication du cobaye. Il est sans doute beaucoup plus développé que le notre, mais il l'est moins que celui d'un animal comme le chien. Les odeurs leur permettent de reconnaitre leurs congénère (sexe, hiérarchie), leur territoire, et leur maître. L'appareil respiratoire des cochons d'inde est fragile et sensible à la poussière, à l'ammoniac, au tabac et d'autres odeurs.
-Le goût du cobaye est très développé comme chez la majorité des herbivores, puisqu'il leur permet de déceler les plantes toxiques, avec l'aide de leur odorat. Les cochon d'inde développent donc des préférences alimentaires très tôt, c'est pourquoi il faut leur apporter une nourriture variée assez tôt, afin d'éviter le refus d'aliments essentiels. Mais en général le cobaye est gourmand, et il n'y a pas de problème pour le faire manger.
-Le toucher est assuré par ses "moustaches" - les vibrisses - qui lui permettent de sentir les obstacles dans le noir. Il ne faut jamais les lui couper, sans quoi il aura des problème d'orientation. Certaines races comme les Rex et les Texel ont des vibrisses plus courtes ou ondulées, ce qui leur pose des problèmes pour se repérer.
Les cobayes vivent en groupe sociaux.
Les cobayes sont des animaux grégaires, c'est à dire qu'ils vivent en groupe, au sein du quel il règne une hiérarchie. Leur mode de communication développé témoigne de cette vie en communauté. Un cobaye seul n'aura personne avec qui couiner, se nettoyer, et s'amuser. Il convient donc d'élever soit un couple (éventuellement stérilisé si vous ne souhaitez pas avoir de petits), ou un groupe composé de femelles et d'un mâle. S'il n'y a que des femelles, il pourrait y avoir plus d'agressivité. Les mâles entre eux peuvent s'entendre, mais ils lutteront sans cesse pour être au sommet de la hiérarchie, et si la situation devient trop tendue, ils pourrront se mordre, mais cela est très rare.
Ce sont des animaux dont les comportements sont directement dicté par leurs hormones. C'est pourquoi ils sont très sujet au stress, et à la moindre aletre, c'est tout leur métabolisme qui va être chamboulé. Cependant il a été démontré que la vie en groupe permettait aux cobayes de mieux gérer leur stress face à différentes situations.
Les cobayes sont des espèces proies, et en cas de panique, ils vont privilégier la fuite, qui est une réponse au stress naturelle, provoquée par le cerveau, sélectionnée au cours de l'Evolution.
Son comportement avec l'Homme dépend de la manière dont il le perçoit. S'il vous voit comme un danger, un prédateur, il va se cacher, fuir ou s'immobiliser de peur ; s'il vous considère comme un bon partenaire, il sera ravi de recevoir vos caresses et couinera de plaisir au son de votre voix. Il est très rare que les cochons d'inde se montre agressifs envers l'homme. Ils sont réputés pour leur tempérament pacifique et ne mordent pas (ou presque).
Pour communiquer ils utilisent toute une gamme de sons qui réponde à des attentes précises. Il resérve même un son unique à son maître lorsqu'il désire de la nourriture, ou lorsqu'il s'aperçoit que c'est l'heure du repas. Il s'agit d'un cri très aigü traduisible par "Wouiiiiik". Leur répértoire de sons est le plus grand chez les rongeurs, avec le chien de prairie.
Ils communiquent également par un jeu de postures, qui leur permettent de se prévenir entre eux d'un danger, ou de se menacer, voir d'exprimer leur joie par exemple.
Durant des moments de calme, vous pourrez peut être écouter ce phénomène étrange qu'est le chant du cochon d'inde. Le cobaye entre dans une sorte de transe, et reste immobile et dressé, en poussant des cui-cui très stridents durant une à deux minutes, et tous les autres sembleront l'écouter, immobiles également. Certains spécialistes pensent que c'est au contraire, lors de moment de stress intense que surviennent ces transes, mais c'est souvent lorsque le calme règne qu'on les obsèrve.
- Origine de la domestication:
Originaire des Andes (chaine de montagne qui parcours l'ouest de l'Amérique du Sud), les cobayes ont été domestiqués il y à très longtemps déjà par les populations locales (on suppose 5000 ans avant JC). Il est d'ailleur un des rares animaux de cette zone à avoir été domestiqué (avec les lamas et quelques canards). C'est pour leur viande qu'ils ont été élevé, car celle-ci est de très bonne qualité (plus de protéine que dans le boeuf et le poulet, et moins de lipides), et les cobayes sont faciles à élever. Aujourd'hui encore, la viande de cobaye est très consomée dans les Andes, et on trouve des animaux allant jusqu'à 4kg dans les élevages de cobayes cuy (ou géants).
Les cobayes de compagnie proviennent de ces cobayes d'élevages, qui été sans doute déjà bien différents de leurs ancêtres sauvages.
Les Andins utilisaient également les cobayes noirs ou tachés de noir pour leurs rituels de guérison, car ils les considéraient comme des animaux sacrés.
Il fut importé en 1532 par les Européens. En 1850 il commence a être utilisé dans la recherche en médecine, d'où le nom de cobaye. C'est grâce à lui qu'on a découvert le rôle des vitamines, notamment la vitamine C, et à trouver un remède au scorbut (carence en vit.C qui se traduit par la perte des dents et autres symptômes).
A partir de 1920, les anglais l'utilise comme animal de compagnie, compte tenu de sa "facilité" d'élevage et de sa grande placidité (les cochons d'inde sont des animaux vraiment très brave!). Ils crééent les premiers concours et les premiers standards.
Il a d'abord été décrit comme Cuniculus indus en 1554, donc considéré comme un proche parent des lapins, puis Linné (le père de la classification des êtres vivants) le décrivit comme Mus porcellus (donc de la famille des souris) et conclut par Cavia porcellus en 1758. Le nom "cochon" vient de sa démarche particulière qui rapelle celle du porc, et "d'inde" provient du fait que Christophe Colomb pensait arriver en Inde durant sa "découverte" de l'Amérique.
Les Cavia aperea (sauvages) sont beaucoup moins prolifiques que leur cousins domestiques. Aujourd'hui les cobayes sont encore consomés, notament en Afrique où ils permettraient de lutter contre la malnutrition.
Le premier cochon d'inde OGM a été créé en 1990, sous le nom de Baldwin.
Les différentes races de cobayes sont établis essentiellement en fonction de leur pelage. D'autres paramètres entre ensuite en jeu pour définir un standard. Les chochons d'inde agouti ont un pelage de couleur fauve qui se fond dans le paysage. C'est la couleur naturelle des cobayes sauvages. On rencontre aussi des cobayes de race dits "Hollandais" (bi-colore pour faie court), des "Ecailles de tortues (ticolores dont les taches sont bien délimités), des "Satins" dont les poils creux laissent passer une part de la lumière qu'ils reçoivent (les individus satons sont ne général très craintifs), les "Rex" ont le poil légèrement frisé, les "Rosettes" possèdent de gros épis sur leur pelage (les standads "obligent" une répartition précise des rosettes), les "Péruviens" et les "Angoras" ont tous deux des poils longs, mais ce dernier a un nombre de rosettes indéfini. Les "Texels" sont un combiné d'angora et de rex. Les couronnés possèdent une rosette de poils sur le sommet du crâne, qui forme un cercle.
Voici un beau spécimen de cobaye péruvien.
Accueillir un cobaye chez soi:
Les cobayes sont connus pour être de parfaits petits compagnons pour les enfants. Ils ne mordent pas, ils sont doux, et rigolos. Il est moins imposant qu'un lapin. Ses petites oreilles en forme de chips vous font craquer, et ses piaillements aussi. Son petit air innocent, voir abruti, vous fait fondre.
Il ne faut pas s'arrêter à l'apparence sympathique du cochon d'inde pour se décider à en acheter un. Il faut être au courant de son mode de vie, de son alimentation, de l'espace dont il a besoin, des soins quotidien qu'il néssecite (comme le brossage, la découpe des ongles, la surveillance des dents et des oreilles, et surtout la ration de Vit.C dont il a besoin.
Les cobayes ont besoin d'espace, de congénères, et d'attention. Ce sont les trois maîtres mots.
Vous pouvez vous procurer un cochon d'inde dans n'importe quelle animalerie, mais essayez de jeter un oeil dans les refuges, notamment à la SPA. On y trouve toujours des animaux exeptionnels! Sinon vous pouvez faire un test avec le cobaye d'un ami que vous garderiez quelques jours. Si vous vous décidez il y a aussi la possibilité d'en adopter un à des particuliers qui font de l'élevage, ou qui doivent se séparer de leur animal pour X raison.
Les cobayes sont des animaux qui vivent en montagne à 4000m d'altitude et sont donc relativements costauds. Il est cependant déconseillé de les élever dehors toute l'année selon votre région. En effet, lorsque la température passe sous les 10°C, il convient de les laisser à l'interieur. Veiller toujours à les habituer progressivement au changement de température entre l'interieur et l'exerieur. La température idéale se situant entre 18 et 20°C. Si vous protegez bien l'espace de votre cobaye avec beaucoup de foin, du polystyrène (non accessible pour sa bouche), c'est chose possible, mais attention aux courants d'air, à l'eau qui gèle; les nuits de grand froid il convient de mettre sur la maisonnette une couverture,
En revanche les juvéniles doivent rester à l'interieur.
Si vous avez un balecon, et vaste qui plus est, vous pouvez aménager un coin pour votre (vos) cobaye(s), avec des cachettes, des obstacles, et de nombreux accessoires pour les stimuler, et mettre un substrat plus approprié pour couvrir le carrelage. Il faudra cependant veiller à ce que le cobaye ne puisse pas tomber du balcon, soit protégé des courants d'air, d'un ensoleillement trop important, et surtout des prédateurs comme les chats.
Si vous avez un jardin, Vous pouvez faire un parc, ou en acheter un tout prêt dans une animalerie. L'idéal dans ce cas est d'avoir plusieurs cochons d'inde. Il faudra veiller à proteger les cobayes en mettant un grillage sur le dessus et en enterrant une partie du parc, pour éviter les entrées de prédateurs. Le parc sera bien évidement agrémenté de maisonnettes, cachettes, et autres structures nécessaires au bien être du cochon d'inde.
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Essayez de prévoir un espace relativement correct, voir même une pièce, pour vos animaux, en respectant les règles d'hygiènes et de sécurité pour vous et votre animal (photopériode, calme, pas de produits volatiles toxiques, ni de courants d'airs...). En principe, les animaux sont fait pour vivre à l'extérieur, quand le climat le permet, en liberté contrôlée, sinon ils vivent en intérieur dans une reproduction de milieu naturel (même avec des obstacles artificiels on peu recréer les conditions de vie de l'extérieur). Si votre animal vit dans une cage, celle-ci doit être "spacieuse" (minimum 80x40x40 pour un individu; ne vous fiez pas aux cages que l'on vend en animalerie et que tout bon vendeur qui se réspecte vous déconseillera en principe), et vous devrez sortir celui-ci plusieurs heures, dans le jardin si possible, et si possible sans harnais (si son utilisation est nécessaire, il vaut mieux l'utiliser pour qu'il sorte plutôt que de le laisser à l'interieur. Si votre cobaye vit dans la maison et ne va à sa cage (ouverte donc) que pour manger dormir et/ou déféquer, faites attention à votre mobilier et aux installations élèctriques.
Quoi qu'il en soit ayez déjà chez vous tout le matériel adéquat (brosse coupe griffes, gamelles et biberons, nourriture, foin, etc).
Une fois l'animal arrivé chez vous, il va lui falloir s'acclimater, à son nouvel environnement, à vous, aux autres animaux. Laissez lui le temps, apprenez à ne pas lui faire peur et montrez lui que vous êtes là pour le nourrir, le câliner, et la confiance s'installera petit à petit. Sachez que si les petits proviennent de parents déjà domestiqués et très gentils, la moitié du travail est achevée.
-Les cobayes peuvent (et doivent) évidemment cohabiter entre eux. Il faut cependant prendre des précautions. Les individus nouveaux arrivants peuvent êtres porteurs de maladies. Ils peuvent être également mal pérçus par les cobayes déjà en place chez vous. Il est d'ailleurs déconseillé de faire cohabiter deux mâles inconnus s'ils ont connu même brievement, des femelles matures, car les bagarres peuvent éclater; heureusement avant d'en arriver là, les mâles se lancent un tas de signaux avant de se battre, et si l'on sait les reconnaitres, on peut éviter les bagarres et séparer les deux individus. Un bon moyen de faire cohabiter deux mâles pacifiquement est de posseder deux mâles frères si possible, ou vivant ensemble depuis leur naissance, et castrés si possible également, mais cela ne marche pas toujours, c'est quand même relativement fréquent. Si les mâles n'ont pas connu de femelle mature, comme je l'ai d"jà dit, il n'y aura pas de prblèmes.
Avant de faire cohabiter des cobayes, il faut les habituer l'un à l'autre et en douceur. Comme pour tout autre processus, il faut suivre le rythme des animaux, et non le votre.
-Les cobayess peuvent cohabiter avec d'autres animaux comme des chiens (même de 70kg), des chats (mais c'est difficile compte tenu de la nature prédatrice du chat), et d'autres animaux (de préférence des mammifères), mais ces animaux ne se comprendront pas et ne remplaceront pas un congénère. Les animaux doivent s'habituer les uns aux autre en douceur, d'abord par les odeurs, puis ensuite un contact maîtrisé (se sentir a travers une cage ou en tenant les animaux fermement).
La même procédure est a respecter avec des congénères. Attention des animaux dominants peuvent ne jamais se supporter.
Cependant sachez que les animaux peuvent représenter des dangers entre eux (voir rubrique "Nos animaux Dangereux") Il peuvent se blesser en se battant (ou non), ils peuvent se donner divers parasites et maladies. Evitez donc de faire cohabiter totalement 2 animaux différents. S'ils se connaissent c'est mieux pour éviter les conflits, mais les cochons d'indes vivent avec des cochon d'indes (et ceci vaut pour la majorité des animaux).
-L'idée selon laquelle on peut faire cohabiter lapins et cochons d'inde est fausse. Les études montrent que s'ils ont le choix, les cobayes vont bien entendu vers les cobayes. De plus le lapin est moins pacifique que le cobaye, et il peut le blesser de différentes manières. Ce sont des animaux très différents que tout oppose; ils n'ont pas le même rythme, ni les même besoins, ils ne parlent pas le même langage et ne se comprendront pas.
Nourriture:
Les cobayes sont des herbivores stricts. Cependant ils ne peuvent pas manger tout et n'importe quelle verdure. Tachez, lorsque vous donnez de la verdure à votre animal, à la sélectionner et à la laver au préalable. donnez leur deux repas par jour aux même heures si possible, et sans en donner trop à la fois (a priori 2 cuillères à soupe / jour / individu).
-Du foin tous les jours, pour leur digestion et l'usure des dents. Le foin n'entraîne pas d'obésité.
-Des granulés complets tous les jours matin et soir (retirer la gamèle le reste de la journée), ou du mélange pour cobaye (mais ils vont trier et pour moi c'est du gaspillage, et pour le cobaye une perte de certains éléments nutritifs, et un risque d'obésité, ou de carrences). Les granulés "tous rongeurs" ou "cobaye/lapin nain" sont à proscrire.
-Des céréales (et pas des corn flakes!!), mais en quantité modérée car ce sont d'importantes réserves d'énergie qui peuvent causer de l'embonpoint si votre cobaye ne se dépense pas assez. Quelques graines oléagineuses (tournesol, lin), en faible quantité aident à avoir un beau poil.
-Après l'avoir habitué progressivement, des légumes à température ambiante: carottes avec fanes, endives, persil, céleri, poivrons, betteraves, brocolis, radis avec fanes, fenouil ; quelques morceaux de fruits non traités en guise de gourmandise uniquement, comme la pomme, fraise, mûre (attention les fruits sont très sucrés donc pas tout le temps). Il faut leur en donner chaque jour une fois qu'ils y sont habitués. Si leur alimentation est riche en verdure fraiche, il sera inutil de leur fournir de la vitamine C;
-Vous pouvez donner certaines "mauvaises herbes" comme, le plantain (vertus dépuratives), du pissenlit, de l'achillées, du chénopodes, des orties séchées, de la camomille (très bon pour leur santé), thym, romarin, menthe. Certains feuillages d'arbres sont aussi comestibles, ainsi que des écroces: mûrier, noisetier, framboisier, pommier. Ne donnez que les plantes que vous connaissez et ne le laissez pas choisir, il ne saura assurément pas reconnaître ce qui est bon pour lui et ce qui ne l'est pas.
-De l'eau: les cobayes doivent avoir en permanence une eau propre et fraiche (pas froide!). Il faut la changer tous les jours, où chaque fois qu'elle est souillée. Les biberons permettent de mieux économiser l'eau (pas de souillures, en principe), mais ils doivent se tordre le coup dans une pose non naturelle pour y boire, et a la longue ça peut leur être douloureux. Outre le fait de boire, vos boules de poils aimeront se mouiller le bout du nez et les moustaches.
-Les cochons d'indes nourris uniquement avec du foin et du grain ont besoin de compléments vitaminés, notamment de la Vit.C, car comme nous, leur métabolisme ne permet pas de fabriquer cette vitamine, dont le manque entraine le sorbute. Elle existe sous forme de comprimés, ou de gouttes à diluer dans l'eau. Certains aliments industriels sont enrichis en Vit.C mais celle ci se détériore vite à la lumière et à l'air. Il est vital pour le cochon d'inde d'avoir cet apport. Sachez le avant d'adopter.
-Du chocolat, les bonbons, l'alcool, même "une fois pour voir", c'est interdit, comme avec tous les animaux!
-Les haricots crus.
-La pomme de terre crue et germée.
-La rhubarbe.
-La laitue peut causer des diarrhées et elle est souvent pleine de nitrites.
-Tout ce dont vous ne connaissez pas les effets, la provenance, le nom, etc.
-Les produits fanés ou pourris.
-Des aliments sortis du réfrigérateur.
-Ces plantes (liste non exhaustive): anémone, azalée, belladone, chêne vert, chêne rouvre, colchique, coquelicot, digitale, jonquille, laurier rose, lin sauvage, liseron, moutarde, pavot, olivier, peuplier, renoncule, rhododendron, safran, if, lupin, trèfle blanc, laurier cerise, fougère, euphorbe, et tant d'autres.
-Les plantes inconnues du jardin.
-Vos plantes d'appartement sont sans doute toxiques, il ne doit pas y avoir d'accès pour votre cobaye.
Les friandises que l'on trouve dans le commerce ne sont pas indispensables, mais peuvent parfois apporter des vitamines et des minéraux. Parfois elles sont très grasses et/ou sucrées, elles doivent donc rester occasionnelles, sinon ce ne sont plus des friandises. Sachez que leur alimentation quotidienne - si elle est variée - compense toutes les friandises du monde (rien de tel que de croquer dans une belle branche de céleri !).
Santé et soins:
Un chonchon bien entretenu peut vivre de 5 à 6 ans. S'il est moins bien entretenu le nombre d'années peut être amoindri. Le reccord est semble t'il de 15 ans.
Elle dépend du standard auquel appartient votre animal. Ce sont les standards qui permettent de décrire si l'animal est trop maigre ou trop gros, et donc en bonne santé ou non. Reportez vous aux standards de votre animal pour connaître son poids et ses mensurations "idéales" (longueur des oreilles, port des oreilles, type de pelage etc...)
Dents et griffes du cobaye doivent être inspectées régulièrement. Si elles sont trop longues, il faudra les couper. Les vétérinaires savent couper dents et griffes, et pourront vous apprendre ; les toiletteurs coupent également les griffes. Une fois coupées tachez de remédier au problème eu lui offrant de quoi user griffes et dents (pour les dents le foin est l'idéal).
Brossez le régulièrement surtout à l'arrivée des beaux jours. Il se nettoiera le poil lui même. Veillez tout de même a ce que les poils de la région anal soit propres (pas de souillures par fèces ou urine).
Faites lui faire de l'exercice pour développer sa musculature et éviter l'obésité très fréquente et génante chez le cobaye. Un bon prétexte à l'exercice, est de cacher ou de rendre difficile d'accès la nourriture et les friandises. Il en s'agit pas de torturer l'animal, mais de lui faire faire de l'exercice, et par là même, de lui faire retrouver une partie de son comportement à l'état naturel (et oui, dame nature ne verse pas sa ration de granulés chaque jour devant le terrier).
La peau et les oreilles doivent être contrôlés également. Tout doit toujours être très propre. En général la qualité du poil et de la peau sont de bons indicateur de santé.
- Appareil reproducteur et excréteur:
Il doit être propre, non souillé. Les testicules du mâle adulte doivent être bien apparentes en bas de l'abdomen.
Pour sexer les animaux il suffit de regarder la forme de l'appareil génital. Celui des femelles forme un Y, et celui des mâles présente un pénis bien visible au dessus de ce même Y par simple pression sur le bas ventre. S'ils ont déjà atteint leur maturité, on distingue bien les testicules du mâle.
Ce schéma nous montre comment sexer les cobayes.
Sur cette photo on peut voir un exemple plus concret, avec la femelle à gauche et le mâle à droite, avec son pénis bien visible.
Nourrissez le comme il se doit, et il ne fera pas de diarrhée. Sachez que le cobaye est un intestin sur pattes. Il possède de plus un caecum, sorte d'appendice très long, dans lequel la digestion permet d'aboutir à deux sortes de crottes: des molles, qui sont ré ingurgités une fois qu'elles sont sorties, car elles contiennent beaucoup de minéraux et de vitamines - les cochons d'inde sont donc coprophages - et des dures, qui sont les crottes définitives. Elles ont la forme d'un boudin.
Tout nouvel arrivant doit passer chez le vétérinaire, pour la routine, pour avoir une fiche déjà prête chez votre praticien. Ses vaccins seront à jour.
Au moindre signe alarmant, amenez votre chon chez le vétérinaire, qui le connaîtra déjà. Les cobayes peuvent souffrir de: infections bactériennes (appareil respiratoire ou digestif, pattes), infestation parasitaire interne (toxoplasmose, vers en tous genres, fungi ou champignons), des affections parasitaires externes (galle, teigne, tiques puces), troubles reproductifs (syphilis, troubles du comportement, paralysie etc), coup de chaleur, intoxications médicamenteuses, alimentaires, ou dus à la pollution (ammoniac dégagé par les crottes et l'urines de tous les animaux environnants, et le lapin lui même, ainsi que par les produits ménagers, et la fumée de cigarette).
Vous devez connaître votre animal mieux que quiconque pour déceler le moindre changement annonciateur de maladie. Certains symptômes sont fréquents: perte ou difficultés pour se nourrir, pour respirer, pour bouger ; respiration accélérée, perte de poils, agressivité, saleté. Les cobayes sont très sujets aux maladies de peau, comme la gale ou la teigne, transmissibles à l'homme. Il faut donc consulter rapidement un vétérinaire en cas de lésions de la peau, de croûtes etc.
Les animaux convalescents ont besoin de repos pour guérir, car le stress diminue les défenses immunitaires de manière significative, et les cobayes sont très sujets au stress.
La contention est la manière dont on porte un animal sans le stresser ni lui faire mal, et afin qu'il ne puisse pas bouger. On peut porter un cochon d'inde en le saisissant par le dessous du corps et en le soutenant bien. Il faut veiller à immobiliser ses pattes s'il lui arrive de jouer les fanfarons, et de ne pas mettre votre main à porter de ses incisives. En général les cobayes n'aiment pas les bras car ils ont la sensation d'être emporté par des prédateurs comme les rapaces. Mais certains aiment ça,car ils savent que c'est synonyme de calin, il n'y a pas vraiment de vérité absolue. Le mieux reste de respecter son mode de vie exclusivement terrestre.
Faites attention chez vous aux fils électriques, aux meubles en bois, aux plantes et aux prédateurs!
L'Apprentissage:
Les cobayes ne sont pas des animaux très intelligents auxquels on peut apprendre des tours. Cependant ils sont capables de reconnaitres des sons, des odeurs, qui les mettront en émois, comme la porte du réfrigérateur qui s'ouvre. En effet, avec les cobayes, le jeu passe essentiellement par la nourriture. C'est avec ce penchant pour la gourmandise qu'il faudra jongler pour lui apprendre à reconnaitre certains sons, et communiquer avec lui.
L'apprentissage va consister à rendre votre cobaye sociable avec vous, car ce sont des animaux très craintifs. Il va vous falloir de la patience pour gagner sa confiance, mais une fois celle - ci gagnée, vous pourrez jouir pleinement d'une relation privilégiée avec lui. Vos meilleurs armes pour le sociabiliser seront le temps, la patience, et quelques jolis légumes.
Reproduction:
Les cobayes sont des animaux qui arrivent vite à maturité sexuelle, et sont capables d'avoir de 4 à 5 nichées par an. Même si elles sont capables de reproduire dès l'âge de 5 semaines, il vaut mieux attendre que les femelles aient atteint 6 mois minimum, pour éviter que la, grossesse ne les tue. Il faut également, pour la première portée, le faire avant l'âge d'un an, pour les même raisons, suite à une particularité anatomique des femelles cochon d'inde. Pour les mâles, on attendra l'âge de 6 à 7 mois. Tous les 15 à 20 jours, la femelle est prête pour l'accouplement, après que le mâle lui ai fait la cour; ce petit manège est possible durant toute l'année. On ne fera pas reproduire une femelle de moins de 700g, car elle pourrait ne pas supporter la grossesse; de même pour une femelle de plus d'1kg.
Une fois la femelle fécondée, il faudra compter 68 jours en moyenne avant de voir les petits cobayes pointer le bout de leur nez. Durant cette période la femelle devra voir son alimentation et sa boisson suplémentée, afin d'avoir suffisement d'énérgie pour la formation des petits. Il faudra aussi augmenter la dose de Vit.C à 50 mg/jours. Il faudra éviter le persil qui empêche la montée de lait.
La gestation parait longue comparée aux lapins et ceci s'explique très simplement: les lapins naissent nidicoles, c'est à dire qu'ils sont nus, aveugles et sourds, et dépendent complètement de leur mère ; les cobayes eux, sont nidifuges, ce qui signifie qu'ils naissent avec tous leurs attributs d'adultes, ou pour simplifier, ce sont des adultes miniatures. Ainsi le cobaye met plus de temps pour former un petit "complet", que le lapin pour faire un lapereau "incomplet". Pour l'anecdote, c'est une différence que le lapin partage aussi avec le lièvre dont les petits sont nidifuges.
Vers le 1er mois, la femelle semble enfin grossir, ainsi que ses deux mamelles. Il n'y a pas vraiment de signes indiquant la naissance imminente des petits, car la femelle ne construit pas de nid. Le père des petits peut rester avec la femelle durant la grossesse, l'accouchement, et jusqu'à ce que les petits soient sevrés, mais il faut savoir que le mâle pourra la monter tout de suite après l'accouchement, ce qui n'est pas souhaitable car cela épuiserait la femelle. Il pourrait également monter sur ses filles.
Quand ils naissent, les petits, qui sont en moyenne au nombre de 3 individus, pèsent entre 50 et 100g (ce qui signifie qu'une femelle qui portent 3 petits de 70g, porte 210g, ce qui est énorme par rapport à son propre poids). Le fait qu'ils soient complètement formés leur permet de se nourrire, en plus du lait maternelle, de foin, et de verdure, de la nourriture des parents. La femelle allète régulièrement les petits qui attendent leur tour pour téter, car celle-ci ne possède que 2 tétons. LEs petits vont manger également les crottes molles de la mère, les caecotrophes, pour profiter de leur apport en vitamines essentielles.
Une mère sans doute avec ses petits qui ont déjà poussé.
Les petits sont prêts pour êtres séparés de leur mère vers 3 à 5 semaines, pour êtres ensuite donnés à 6 semaines à des maîtres responsables. Selon le nombre d'individus cela peut prendre plus ou moins de temps. Les femelles sont fertiles à partir de 3 à5 semaines, et 7 à 8 semaines pour les mâles, c'est pourquoi il faut séparer les parents des enfants et les mâles des femelles vers 5 à 6 semaines. Il faudra donc disposer d'aux moins 3 cages: une pour la mère et les filles, une pour les garçons, et une pour le papa s'il ne s'entend pas avec ses petits bohnommes.
Bibliographie et associations
-Pour les livres, reportez vous à cette page:
Rayon Mammifères de la Bibliothèque FaunaFriends
-Pour les sites Internet:
Passion Cobayes (par l'auteur du livre "Le Cochon d'Inde" chez Devecchi).
Rongeurs.net
Cobayes et Hamsters
Cobaye.Partout.org
Onyx-cavia.com
-Pour les images:
Photos de ma propriété, ou images prises sur Google Images.
Sachez toujours varier vos sources et ne pas vous référer à un seul ouvrage ou site. J'ai moi même eux des difficultés à faire cet article, car entre mes ouvrages j'ai pu constater qu'il y avait beaucoup de contradictions (sur les âges de sevrage et maturité par exemple). Le mieux reste encore de vous informer un maximum et de savoir adapter tout cela à son animal, que l'on doit connaitre par coeur.
Florent.
NB: Pour toute question, protestation, réclamation, félicitation, voir la rubrique contact, ou le livre d'or.[/justify] |
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