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Alimentation des reptiles
 
  Alimentation des reptiles en captivité:


Avec l'habitat, l'alimentation est le paramètre le plus important lorsque l'on détient des animaux. Comme dit le proverbe "on est ce qu'on mange", ainsi avec un régime alimentaire adapté (en terme de qualité, quantité et de variété), on évite bon nombre de problèmes tels les carences, l'obésité, l'anorexie et autres troubles. Comme l'habitat, l'alimentation dois se fonder sur une base éthologique, tout en sachant s'adapter aux conditions de la captivité (animal de concours, d'agrément, etc.)

Il existe aujourd'hui pour les reptiles un vaste choix d'aliments selon leur régime alimentaire. On trouve trois types de régime chez les reptiles : les herbivores stricts, les carnivores (dont les insectivores) et les omnivores. Ainsi on trouve dans le commerce des aliments de type granulés complets, des insectes vivants ou morts, des rongeurs de toutes tailles vivants ou morts. Ces aliments peuvent être complétés avec des apports en vitamines et en minéraux s'ils présentent des carences alimentaires, auquel cas le vétérinaire fera un bilan des besoins. Un point commun à tous ces régimes, le rapport Calcium/Phosphore du bol alimentaire doit être de supérieur ou égal à 2/1 (sauf pour certains carnivores).


Les végétaux:

Le régime des animaux végétariens doit être composé de 65% de glucides (dont 20% de fibres), 30 % de protéines (végétales donc), 5% de lipides. Il faut donc donner en majorité des feuilles et des herbes, et donner des fruits de façon régulière mais avec parcimonie (pas plus de 10% du régime). Plus les fruits sont pauvres en sucres, mieux c'est (le poivron par exemple).


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Les invertébrés:

Pour les reptiles omnivores et insectivores, il existe un large choix d'insectes et autres invértébrés, proposés dans le commerce, si bien qu'il n'est pas nécessaire de prélever d'insectes dans la nature, à condition de nourrir les proies vivantes, afin d'augmenter leur valeur nutritionnelle, car comme on dit: "on est ce qu'on mange". Si les proies sont mortes, il faudra leur apporter différents compléments alimentaires.

Il est important est varier le plus possible le type d'insecte que l'on offre, et surtout ils doivent être adaptés à la taille du prédateur.



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Les rongeurs, les oiseaux, les poissons:

Pour les carnivores (qui ont besoin de 50% de protéines, 45% de lipides et 5% de glucides) et quelques omnivores (qui ont besoin de 50% de glucides, 25% de protéines et 25% de lipides), on peut proposer un large choix de rongeurs de tailles adaptés, vivants ou congelés. Les plus couramment utilisés sont la souris (Mus musculus) et le rat domestique (Rattus norvegicus), mais quelques soigneurs utilisent des hamsters ou des gerbilles (en particulier pour les pythons royaux). Pour les prédateurs plus gros, il est fréquent que les soigneurs aient recours aux cobayes ou aux lapins nains.
Les souris et les rats se trouvent congelés à différents stades de leur développement, afin d'avoir des proies de taille adaptée.

Pour varier le régime, ou pour les animaux plus spécialisés, il est possible de donner des oiseaux tels des poussins, qui sont cependant moins intéressants que les rongeurs sur le plan nutritionnel.

Certains serpents piscivores, et quelques omnivores peuvent manger du poisson. Cependant tous les poissons ne sont pas bons à donner. En effet certains poissons (éperlans, carpes, poissons rouges, sardines, poissons chats etc), surtout après congélation sont très riches en thiaminase, enzyme qui détruit la vitamine B (la thiamine), entraînant des troubles neurologiques sévères. En revanche on pourra distribuer entiers et frais des goujons, des guppys, des platys, des gambusies, de faux éperlans, etc.

Pour les rongeurs et les oiseaux, il est préférable que ces proies soient distribuées mortes, afin d'éviter une confrontation entre la proie et le prédateur qui peut se révéler très dangereuse pour l'animal détenu. Si elles sont congelées, il faudra alors les faire décongeler au bain marie de préférence, et les donner tièdes (surtout pour les serpents, afin de faciliter la prise) à l'aide d'une pince spéciale qui ne blessera pas le reptile, et épargnera vos mains d'une malencontreuse morsure. Les proies doivent être entières pour apporter tous les nutriments. Une méthode qui consiste à nourrir les animaux (surtout les serpents) hors de leur terrarium, a fait ses preuves pour éviter les accidents de manipulation.
De nombreux éleveurs nourrissent avec des proies vivantes avec succès. Chaque méthode possède son lot d'avantages et d'inconvénients.

Il existe des "saucisses pour serpents", vendues sous formes de boudins "complets", afin de remplacer les animaux congelés. Cette méthode est encore très peu répandue en France.



Les granulés complets:

On trouve dans le commerce aujourd'hui des granulés complets pour reptiles, en fonction de leur régime alimentaire. Ces granulés très secs sont à humidifier, et doivent être consommés dans les heures qui suivent le service.
Ces granulés sont encore très récents et très controversés. Ils sont dénoncés comme "non naturels, donc non adaptés", ou décrits comme "complets sur le plan nutritionnel". Comme pour tous les granulés, qu'ils soient pour les rongeurs, les chiens, les chevaux, les oiseaux, on trouve des gammes bien élaborés, et des granulés premiers prix parfois complètement inadaptés.

Il est plus sain de ne pas constituer un régime de base à partir de ces granulés, mais ceux-ci offrent des avantages indéniables: lorsque on ne trouve plus forcément de nourriture dans son jardin, à la mauvaise saison, les granulés peuvent dépanner. Il sont aussi très appétant une fois humides, et peuvent aider à remettre sur pied des animaux convalescents. Lorsqu'on les humidifient, il est facile d'y ajouter un complément minéral ou vitaminique soluble, ou un médicament, car absorbé par les granulés et plus facilement assimilé. Comme les granulés secs se conservent très bien, il est possible d'en avoir toujours sous la main, en cas de besoin. Ils peuvent donc constituer un complément alimentaire.



Les compléments alimentaires:

Un régime alimentaire naturel est impossible à reproduire en captivité. Longtemps les reptiles ont souffert de carences en vitamines et minéraux. Il existe aujourd'hui des compléments alimentaires pour palier à ces carences, mais ceux-ci doivent être distribués avec mesure sous peine d'inverser le problème, car les excès sont tout aussi nocifs.

Les compléments vitaminiques se trouvent sous forme de poudre, pour badigeonner les proies et les végétaux, ou sous forme de liquide plus rarement. Ces compléments sont en général multi vitaminés, mais certains sont plus spécifiques (vitamine A, vitamine D3 etc.). Ils doivent être saupoudrés sur les invertébrés 1 à 2 fois par semaine.

Les compléments minéraux permettent au métabolisme de fonctionner correctement, et au corps de se développer comme il se doit. C'est le calcium que l'on retrouve le plus, car il permet, grâce à la vitamine D3, la construction du squelette et de la carapace. Ils existent en poudre le plus souvent mais aussi sous forme liquide. Ils sont à saupoudrer sur les proies et les végétaux 2 à 3 fois par semaine. Les suppléments calciques ne sont efficaces que si l'éclairage en UVB est suffisant ou s'ils sont couplés à de la vitamine D3 (auquel cas il faut surveiller à ne pas apporter trop d'UV sous peine de causer une hypervitaminose D3).



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Fréquence d'alimentation:

Il n'est pas toujours évident de trouver la fréquence alimentaire adéquate des reptiles. Mais il est important de la réguler, car certains animaux très voraces ne savent pas se réguler par eux même, ce qui peut poser de graves problèmes.


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Florent D.